L’élevage

Un mode d’élevage éthique et durable

  • Volailles élevées en plein air
  • Respect de l’animal
  • Un environnement sain
  • Une nourriture de qualité produite en grande partie à la ferme

L’élevage est sans conteste le point le plus important. De cette étape dépendra, en grande partie, la qualité du produit. Lorsque le poulet ou la pintade se trouve sur votre table, il aura fallu entre 15 et 16 semaines d’élevage.

Le poussin

Lorsqu’il éclot, le poussin est autonome dès le premier jour. Cependant, son duvet ne lui permet pas de résister au froid. Il faut donc chauffer les bâtiments et maintenir une température ambiante d’environ 30°C.

petit-poulet

5 à 6 semaines

La volaille s’est suffisamment emplumée, elle est capable de résister aux conditions climatiques.

C’est à partir de ce moment que l’on ouvre les trappes, et qu’elles vont pouvoir gambader dans l’herbe.

15 à 16 semaines

Il s’agit d’une moyenne, car en aucun cas la volaille n’est abattue parce qu’elle atteint x jour.

En effet, comme pour l’être humain, chaque individu est différent. Certaines volailles sont prêtes à être consommées à 13 ou 14 semaines, tandis que d’autres (surtout les femelles) devront attendre 15 / 16, voire 17 semaines.

Les bâtiments

Ceux-ci doivent être bien aérés, mais sans courant d’air, avec un paillage régulier afin d’obtenir une litière sèche mais souple.

A la Ferme de Keryvon, pas de « programme lumière » : la nuit, la volaille dort. Cela entraîne une croissance plus lente, mais, à mon sens, une chair plus savoureuse et plus naturelle.

La concentration

Pour une volaille fermière, il y a environ 11 poulets au m².

À Keryvon, après plusieurs essais, je me stabilise à 8 volailles au m².

Pour une volaille « standard », on retrouve entre 20 et 25 poulets au m² dans les poulaillers.

Les parcours herbeux

La volaille aime la chaleur, mais supporte difficilement le soleil.

Il faut donc des parcours bien enherbés et ombragés. Chaque volaille dispose d’environ 3 à 5 m² pour s’ébattre.

poulet au naturel

DES VOLAILLE ÉLEVÉES SANS ANTIBIOTIQUES.

Notre vigilance accrue et la mise en place d’un environnement sain et naturel nous évitent l’utilisation d’antibiotiques afin de vous fournir un produit le plus naturel possible.

Maïs produit sur la ferme pour nourrir vollaille

Culture et alimentation

Comme tout être vivant, la volaille a besoin de glucides, de protéines, de minéraux et de vitamines afin de pouvoir effectuer sa croissance et son développement.

L’alimentation est issue à près de 85% issue de l’exploitation.

Elle se compose de maïs, de blé (produits sur la ferme). Ces céréales apportent en majeur partie des glucides et des lipides. En revanche, les protéines en quantité suffisante dans ces céréales pour garantir le bon développement des volailles.

Toujours dans un esprit d’autonomie et de qualité, j’ai ajouté des plantes riches en protéines telles que le pois, la féverole…

Mais les résultats n’étaient pas concluants avec des volailles à fort bréchet (manque de blanc). Je suis donc revenu à un apport de soja dans la formule; Soja que j’achète puisque, en Bretagne, il est très difficile, voire impossible de cultiver par manque de chaleur. Les protéines sont donc apportées par le soja et les vers de terre que la volaille va réussir à trouver sur les parcours herbeux. À cela, je rajoute, dans l’ alimentation, en très faible quantité (- de 2%) quelques vitamines (D,E…) et minéraux (calcium notamment).

Si le soja ne peut être produit sur l’exploitation, 100% de la fabrication s’effectue par mes soins sur la ferme.

L’environnement de l’exploitation